Tout à l’heure, l’Espérance, récemment sacrée championne de Tunisie, recevra le nouveau trophée confectionné en forme d’aigle royal, symbole de force et de prestige.
Heureux qui, comme le doyen des clubs tunisiens, prend très souvent rendez-vous avec la gloire et les triomphes.
L’Espérance Sportive de Tunis, qui vient de remporter haut la main son trentième titre de champion et le quatrième d’affilée, est presqu’une saison sur deux sur la plus haute marche du podium de notre football. Qui dit mieux?
Aujourd’hui à Radès, le club de Bab Souika recevra le trophée de cette énième consécration. Ce sera, donc, une belle œuvre artistique en bronze doré pesant environ dix-sept kilos et représentant un aigle fier aux ailes déployées, d’une envergure avoisinant les soixante centimètres.
Le trophée pourrait faire l’objet de quelques critiques, mais il ne faut jamais perdre de vue que l’aigle reste toujours le symbole de la beauté, du prestige et de la force et qu’il était toujours «l’emblème des armées conquérantes romaines».
Ce qui sied parfaitement bien avec l’esprit vorace du club «sang et or». Ce nouveau sacre pourrait, à l’instar de tous ceux qui l’ont précédé, finir épinglé définitivement sur le riche et prestigieux tableau de chasse de l’Espérance si elle se l’adjugeait trois fois de suite. Ce qui reste largement dans les cordes de l’Espérance, dont l’ambition n’a pas de bornes.
A huis clos !
Malheureusement, la kermesse ne sera pas totale tout à l’heure à l’issue du match EST-ESMétlaoui en raison du huis clos imposé à cause du Covid-19. Mais le cœur des supporters y est. Et C’est cela l’essentiel car ce n’est pas le huis clos qui va priver les fans de l’EST de leur immense joie et de leur fierté.
Les responsables de l’Espérance remettront à un moment opportun la grande liesse dont on ne peut priver les supporters.
Du bon cru en sus !
En plus de cette nouvelle consécration, les supporters et les responsables de l’Espérance se réjouissent du fait que leur club ne se soucie pas de renforcer ses effectifs par le recrutement uniquement. C’est que l’on n’a jamais négligé l’importance de la formation des jeunes et même de la «fabrication» des joueurs talentueux. On vient de le constater manifestement ces deux dernières saisons avec l’éclosion de plusieurs talents en herbe qui promettent.
En effet, après la révélation de Mohamed Ali Ben Romdhane, il y a eu celles de Farouk Mimouni, Youssef Mosrati et Zied Berrima qui font le bonheur de Maher Kenzari et de l’équipe nationale juniors.
Ces «pépites» prédestinées à un bel avenir sont les purs produits de l’Espérance qui en tirera certainement le plus grand profit à l’avenir.
Et pour bien conserver ces joueurs valeureux qui suscitent déjà la convoitise des clubs étrangers, l’administration espérantiste s’est judicieusement penchée sur la reconduction de leurs contrats pour un long bail. Celui de Mohamed Ali Ben Romdhane étant encore en cours.
Ainsi l’Espérance peut se vanter d’avoir bien concilié le recrutement ciblé et la formation des jeunes. Cela ne peut que conduire au renforcement de ses effectifs et à l’équilibre financier se rapportant à la cession et au recrutement. Encore un bon exemple à suivre !